La JB 200 Kickstarter 2021 est à la fois un hommage et une remise au goût du jour du modèle historique développé au tout début des années 80. Rééditer une montre historique n’est jamais facile. En vérité, c’est un exercice délicat. Faut-il la reproduire à l’identique ? Convient-il plutôt d’en revisiter les codes esthétiques et techniques pour la moderniser de A à Z ? Doit-on s’en inspirer pour ouvrir de nouvelles pistes créatives ? Les possibilités étaient nombreuses. Après plusieurs mois de recherche et de développement, il a été décidé de rester fidèle à l’esprit historique de la JB 200 en dotation dans la Marine Nationale avec son boîtier en acier de 42 mm évoquant le design caractéristique des « skin divers » des années 70, sa couronne « destro » déportée à gauche, son cadran noir décoré de la silhouette d’un grand plongeur, son étanchéité à 200 mètres, ses index luminescents et ses aiguilles extrêmement lisibles
Un mouvement mécanique à remontage automatique
A l’époque, la JB 200 était motorisée par un mouvement quartz, un pour les premières séries. Avec le concours de Fabrice Pougez, l’équipe de Marseille a choisi d’équiper le nouveau modèle d'un mouvement mécanique à remontage automatique dont la robustesse, la fiabilité et la précision sont avérées. L’idée est ici de monter en gamme avec un mouvement automatique éprouvé, sans toutefois égratigner la magie horlogère de la pièce d’origine. Le modèle historique présentait un guichet dateur à 6 heures. Le nouveau modèle ? Un autre modèle junior de la JB 200 avait vu le jour dans les années 80, avec la silhouette d’un petit plongeur sur son cadran. Cette piste a aussi été envisagée. Elle a été explorée. Elle existera, ou pas. Voilà pour les grandes lignes sachant que chaque détail de cette nouvelle pièce a été réfléchi, débattu, jour après jour, nuit après nuit, sans discontinuer. Et, même si on est de Marseille, on vous promet que l’on n’exagère pas !
Un boîtier « destro »
Le design du boîtier de la JB 200 historique évoque dès le premier coup d’œil celui des montres de plongée des années 1970, à mi-chemin entre la finesse des « skin divers » des sixties et la robustesse des plongeuses des eighties. Afin de pouvoir équiper le nouveau modèle d’un calibre automatique – forcément plus épais qu’un mouvement quartz – les proportions ont dû être revues et améliorées. Le diamètre hors-couronne de 42 mm reste inchangé mais un long travail d’ajustement a été nécessaire pour conserver l’esprit des formes historiques et les exigences techniques imposées par l’intégration d’un mouvement automatique. « Ce long travail d’étude et de prototypage est nécessaire, indispensable » note Fabrice Pougez. « Développer ce projet dépasse les contingences techniques, c’est du pur plaisir ! »
Un cadran au motif « plongeur » unique en son genre
La silhouette d'un grand plongeur, l'œil rivé sur sa montre, est la marque de fabrique et la singularité historique de la JB 200. Le nouveau modèle sera évidemment fidèle à l'ancien sur ce point graphique qui signe l'ADN de la marque et sa grande originalité. Luminescents, les index et les aiguilles ne sont plus en tritium mais chargés d'un Superluminova de teinte ivoire pour suggérer le grand plongeon dans le passé. « Des dizaines de tests et d'expérimentations ont été nécessaires auprès de notre fournisseur suisse pour trouver la couleur parfaite », souligne Simo TBER. De la même dimension que celui d'origine, le cadran noir est d'une texture grainée pour accentuer les jeux d'ombres et de lumières. Le design des aiguilles – bâton pour les heures, arrow pour les minutes et square lollipop pour les secondes – a été conservé. L'esprit est là !
Plus précisément, la taille des index a été légèrement revue à la hausse pour une meilleure lisibilité. L’indication « Jacques Bianchi Marseille » apparaît aussi à 6 heures, comme un clin d’œil à l’emplacement typographique des spécifications techniques des montres de plongée professionnelles. Unidirectionnelle à 60 clics, la lunette reprend la graduation typique du modèle historique des années 80 ; ses chiffres et sa minuterie étant réalisés en Superluminova de la même teinte ivoire que celle des aiguilles et des index. Enfin, le réhaut incliné traité poli-miroir d’origine a été reproduit à l’identique afin de maximiser les reflets de luminosité sur le cadran. La nouvelle JB 200 sera équipée d’un bracelet en caoutchouc de type Tropic noir, caractéristique de l’époque de sa naissance.